N°1 – Réseau d’eaux pluviales :
C’est le tuyau au diamètre le plus large et le plus enterré. Il sert à évacuer les eaux de pluie, via les caniveaux dans la rue (eau de ruissellement) ou les chéneaux (eau de toiture) depuis les bâtiments. Dans les systèmes de réseaux unitaires, les eaux pluviales rejoignent les eaux usées. Avec des réseaux séparatifs, elles ne se mélangent pas et les eaux pluviales sont le plus souvent rejetées dans la nature. Les eaux pluviales peuvent également être récupérées avant d’atteindre les réseaux de canalisations, pour arroser le jardin par exemple.
N°2 – Réseau d’eaux usées :
Implanté au-dessus de la canalisation d’eaux pluviales, ce tuyau permet le transport des eaux émanant des activités humaines (cuisine, salle de bains, WC), industrielles ou agricoles. Elles sont acheminées vers des centres de traitement et d’épuration, qui les rendent « propres ». Elles peuvent alors être évacuées dans le milieu naturel (cours d’eau, mer) sans risque pour la faune et la flore. Attention, une eau « propre » ne devient pas pour autant potable, à savoir consommable par l’homme !
N°3 – Réseau de chauffage urbain :
Ce tuyau, isolé thermiquement, transporte de l’eau chauffée à 105°c maximum, principalement dans le sous-sol des grandes villes. Il part d’une grosse chaufferie centrale, où l’eau est montée à température et alimente ensuite le réseau de chaleur destiné le plus souvent à des bâtiments publics (hôpitaux, écoles, collèges, lycées, bâtiments administratifs, logements collectifs, etc.)
N°4a et 4b – Réseau d’eau potable :
C’est grâce aux canalisations d’eau potable que l’eau coule au robinet ! Mais avant d’en arriver là, elle suit un long parcours. D’abord captée en milieux naturels (cours d’eau, nappe phréatique), elle est acheminée vers un réservoir de stockage, comme les châteaux d’eau par exemple, via le réseau d’adduction. Elle y est alors traitée pour ensuite intégrer le réseau de distribution jusqu’au domicile de chacun.
Deux canalisations d’eau potable sont présentées dans la structure CANALIA. L’une, rouillée et en mauvais état (n°4a), représente les canalisations encore en service de nos jours dans beaucoup d’endroits. Certaines sont vieilles de près de 100 ans et ne sont plus aussi efficaces, occasionnant de nombreuses fuites. Elles sont petit à petit remplacées par des réseaux neufs, comme celui présenté à côté sur CANALIA (n°4b), beaucoup plus performants.
N°5 – Réseau de gaz :
Ces canalisations permettent d’alimenter les particuliers et les entreprises en gaz naturel, principalement pour le chauffage ou pour la cuisine. En amont, le réseau dit « de transport » chemine dans des canalisations en acier supportant des pressions allant jusqu’à 90 bars. Le réseau de distribution lui, est assuré par des canalisations de plusieurs types : cuivre, plomb, acier, polyéthylène. Considéré comme « sensible », ce réseau est particulièrement sécurisé.
N°6 – Réseau de fibre optique :
Il est l’un des plus récents à être mis en place. Cette nouvelle technologie, qui se présente sous la forme de fils conducteurs en verre de la grosseur d’un cheveu entourés d’une gaine protectrice, est principalement déployée pour la transmission à très haut débit de données numériques (internet) mais peut également servir pour la télévision ou le téléphone, et la vidéoprotection.
N°7 – Réseau de télécommunications :
Les applications de ce réseau sont multiples, mais répondent toujours au même objectif : la transmission de messages. Cela peut passer par la télévision, l’ADSL pour internet, la téléphonie fixe.
N°8 – Réseau d’éclairage public :
Un réseau spécifique est dédié à l’alimentation des candélabres, des feux de signalisations et autres supports d’éclairage public (mais aussi des panneaux publicitaires, etc.). Ces câbles peuvent également être aériens, mais pour éviter d’être soumis aux aléas climatiques (vent, neige pouvant causer la chute d’arbres sur les fils), ils sont désormais souvent enterrés. Cela répond aussi à des critères esthétiques.
Réseaux d’électricité
Les réseaux d’électricité, quelle que soit leur tension, acheminent l’énergie électrique des centres de production (centrale, barrage, etc.) vers les consommateurs d’électricité. En amont, le réseau dit « de transport et de répartition » concerne la haute tension (HTB / de 50 kV à 400 kV), non représenté sur la structure CANALIA car majoritairement aérien au vu de la haute capacité de transit nécessaire, et transporte l’énergie des grands centres de production vers les postes sources des grandes régions consommatrices.
Ensuite, le réseau se répartit entre basse et moyenne tension, selon son utilisation finale.
N°9 – Réseau d’électricité moyenne tension (HTA / de 1 à 50 kV) :
Au départ d’un poste source (lui-même alimenté par le réseau de répartition), ce réseau alimente les plus gros consommateurs d’électricité, comme les grandes industries, le TGV, etc.
Ce réseau rejoint celui de la basse tension, via des postes de transformation.
N°10 – Réseau d’électricité basse tension (BT / de 50 à 1000 V) :
On le retrouve donc en « bout de chaîne », à partir des postes de transformation, pour l’alimentation en électricité des plus petits consommateurs. C’est grâce à ce réseau que chacun peut avoir accès à la « fée électricité » en appuyant sur un simple interrupteur ! Les logements, entreprises, bureaux sont concernés.
Comme pour le réseau d’éclairage public, les câbles électriques BT et HTA peuvent être aériens. C’est plus souvent le cas en zones rurales.